La qualité du journal Le Devoir de Montréal n’est plus à faire. Ce quotidien au tirage modeste est une référence journalistique. Ce n’est cependant pas le cas de son site Web. Je ne parle pas ici de l’ergonomie de son site Web qui est plutôt intéressante. Là où Le Devoir n’a rien compris, c’est plutôt sur l’aspect social du Web.
Depuis quelques années, le phénomène des blogues et des réseaux sociaux ont popularisé l’échange de liens URL. Le Devoir fait partie de ces sites Web que l’on pourrait qualifier d’unidirectionnels.
Curieusement, lorsqu’un article réfère vers un autre site Web le lien URL n’est pas actif. Pourquoi donner l’adresse URL d’un site Web sans l’activer? Vous êtes sur le Web, ce n’est pas la version papier de votre journal! Avez-vous peur de perdre des lecteurs en activant les liens URL de vos articles qui pointent vers un autre site?
Au contraire, vous gagnerez sans doute des lecteurs si vous activez les liens URL. Votre politique est un irritant, car vous obligez vos lecteurs à copier-coller les liens. De plus, si vous activez vos liens vous obtiendrez sans doute plus de liens pointant vers le site du Devoir.com.
Parlons maintenant des commentaires. Le formulaire d’inscription permettant à vos lecteurs de réagir à vos articles est trop long. Pourquoi me demander mon adresse, occupation, numéro de téléphone, revenu et autre questions? Je désire simplement commenter un article.
Je me répète, mais le Web est un vaste espace social, ce n’est pas parce que vous référez vos lecteurs vers d’autres sites que vous les perdrez. En écrivant ce billet sur mon blogue, je crée un lien vers votre site. Pourquoi ne pas faire la même chose chez vous?
Benoit Descary
Liens:
Un article avec des liens inactif: http://www.ledevoir.com/2009/07/11/258591.html