Depuis deux semaines, j’utilise Launchy. Cette application qui occupe à peine trois mégabits sur un disque dur est extrêmement bien conçue. Ce logiciel remplace votre bouton Démarrer sur Windows XP.
L’idée à la base de Launchy est simple : démarrer un objet présent sur mon ordinateur le plus rapidement possible. J’enfonce la touche ALT et la barre d’espacement simultanément
pour faire apparaître Launchy instantanément. Je saisis le nom du fichier ou de l’application que je désire démarrer et voilà, votre application est aussitôt lancée. Les meilleures idées proviennent rarement des grandes boîtes. En fait, celles-ci ont plutôt tendance à acheter les meilleures idées et Launchy en fait partie.
Téléchargez Launchy, cette application est gratuite, très stable et drôlement efficace.
Depuis quelques mois, plusieurs services de téléphonie Voip pour téléphone portables (cellulaires) ont fait leur apparition. Ces services permettent par exemple de faire des appels entre l’Amérique du Nord et l’Europe ou vice versa pour environ 4.5 cents (USD) ou moins la minute. Actuellement les acteurs principaux sont Skype, SoonR et Mino
Skype est probablement le service Voip le plus connu de cette liste. Ce service offre évidemment la possibilité de passer un appel de PC à PC sans frais. Or, depuis quelque temps, il existe une version Windows Mobile de Skype. Celle-ci permet d’utiliser son portable Windows Mobile EVdo ou WiFi pour passer des appels à ses contacts Skype sans frais ou encore d’appeler un numéro de téléphone en utilisant ses crédits SkypeOut. Ce système fonctionne très bien cependant il nécessite une connexion WiFI ou EVdo illimité. De plus, l’autonomie de la pile de votre appareil sera considérablement réduite, surtout si vous utilisez le WiFi. Enfin, la version mobile de Skype n’est disponible que pour les téléphones portables utilisant Windows Mobile.
SoonR est avant tout un service Web qui vous permet d’accéder le contenu de votre poste de travail depuis un téléphone portable. Cependant, depuis le début mai il est maintenant possible de passer des appels à l’aide de votre compte Skype ou SkypeOut. Le système est simple, depuis le fureteur Internet de votre téléphone portable vous accédez à votre compte Soonr. Celui-ci vous donne accès à votre Outlook, vos fichiers partagés, mais aussi à votre compte Skype. Pour passer un appel, entrez le numéro de téléphone ou le contact Skype que vous désirez rejoindre. Aussitôt votre poste de travail appelle votre portable puis automatiquement il vous met en communication avec votre correspondant.
Ce service qui est encore en développement (Beta) fonctionne relativement bien. La qualité de la communication dépend cependant de plusieurs facteurs. D’une part de la connexion Internet de votre poste de travail puisque vous êtes branché par l’intermédiaire de celui-ci, mais aussi de la qualité de la connexion chez Skype. L’aspect le plus intéressant de ce service réside dans la possibilité de créer une conférence téléphonique incluant des contacts branchés sur Skype ou téléphone traditionnel. Petit bémol, votre poste de travail devra bien sûr être sous tension pour utiliser ce service, puisqu’il agit comme centrale téléphonique pour l’occasion.
Mino vous permettra de faire des appels interurbains à un tarif d’environ 4.5 cents US la minute entre l’Amérique du Nord et l’Europe. Une fois inscrit au service de Mino, vous obtenez environ 15 minutes gratuites pour essayer le système. À l’aide du fureteur Internet installé sur votre téléphone vous devez accéder à votre compte Mino. Il ne vous reste plus qu’à entrer le numéro de téléphone que vous désirez rejoindre. Tout comme le service de SoonR, le système appelle votre portable pour ensuite vous mettre en communication avec votre correspondant.
Tous ces services sont relativement simples d’utilisation, malgré une qualité sonore moyenne lors des tests que nous avons effectués avec ces trois services, tous permettent une économie considérable sur des appels interurbains faits à partir de son téléphone potable.
Traditionnellement, lorsque nous effectuons une recherche par mot-clé sur des index comme Google ou Yahoo, ceux-ci nous donnent un résultat en une fraction de seconde. Ainsi, il est possible de trouver en un temps record six milliards cinq cent millions (6,500,000,000) résultats sur le terme Internet sur Google.
La recherche par mot-clé n’indexait jusqu’en 2004 que les termes présents sur les différentes pages Web. Or depuis cette date, Google, Yahoo et d’autres engins de recherche, indexent maintenant le contenu des documents bureautiques tels que Word, Excel, PowerPoint et fichiers PDF.
Avec la multiplication des fichiers audio, vidéos et images sur le Web, les engins de recherche traditionnels atteignent de nouveau une limite de résultat. Limite, car ni Yahoo ou Google n’ont actuellement la possibilité d’extraire l’information contenue à l’intérieur de ces fichiers. Les résultats d’une recherche sur Google Vidéo proviennent uniquement du titre ou de la description de l’élément qu’en a fait son auteur.
Depuis quelques mois, le Tag (label) fait fureur, ainsi je donne quelques mots-clés qui identifient mon texte, ma vidéo, mes photos ou mon fichier MP3. Ces Tags (label) facilitent la recherche sur des éléments que l’on pourrait considérer comme des zones d’ombres pour les engins de recherches.
Il est maintenant possible de faire une recherche à l’intérieur d’un fichier vidéo, audio ou encore d’une image. Ces technologies qui poussent encore plus loin les limites de la recherche sur Internet, permettent par exemple à un auditeur de Podcast (baladodiffusion), de faire une recherche sur certains termes contenus dans un épisode de son émission favorite.
Deux entreprises qui proposent ces technologies ont retenu mon attention. La première, Podzinger, spécialisée dans la reconnaissance vocale. La seconde, Riya, est spécialisée en recherche faciale (reconnaissance faciale). J’ai choisi ces entreprises parce qu’elle représente parfaitement cette nouvelle approche qui nous permettra de faire des recherches dans des fichiers audio, vidéos et photos de la même façon que nous cherchons dans un texte.
Ces zones d’ombres que constituent les objets multimédias disparaîtront dans un avenir très proche, ces nouvelles normes s’appliqueront aux résultats de recherches possibles sur Internet.
Podzinger crée un transcrit de tous les podcast proposés sur son site grâce à leur technologie de reconnaissance vocale. Ces transcrits sont par la suite taggés, ce qui rend possible les recherches dans les fichiers audio et vidéo. Non seulement, une recherche sur Podzinger me donne un résultat sur l’épisode dans lequel les mots recherchés se trouvent, mais il me sera possible d’écoutés le moment précis où ces mots sont prononcés dans ce même épisode.
Podzinger permet aussi de créer des alertes RSS. Par exemple, si je suis intéressé d’écouter tout ce qui se dit sur le mot Internet, je peux créer rapidement un flux RSS qui me préviendra automatiquement qu’un nouveau fichier audio ou vidéo contient le mot Internet dans son contenu.
La deuxième société qui se nomme Riya emploie une dizaine de PHD. Leur technologie de reconnaissance faciale permet la lecture et l’identification des éléments sur une photo. Une fois son compte créé et nos photos téléchargées sur ce site, nous entraînons le système à reconnaître les gens, éléments ou objet qui apparaissent sur nos photos. Par la suite, il vous sera par exemple possible de chercher toutes les photos sur lesquelles apparaissent Monsieur X ou Madame Y.
Lorsque vous utilisez Riya et que vous avez déjà identifié votre ami Monsieur X, si l’une de vos amies, aussi membre de Riya, télécharge une photo sur laquelle apparaît Monsieur X, le système reconnaîtra et identifiera automatiquement Monsieur X.
Ces nouveaux systèmes de recherche sur Internet poussent encore plus loin les possibilités qu’offre Internet aux utilisateurs. De plus en plus, les données qui ne sont pas structurées en format texte deviendront structurées et par le fait même parties intégrantes des engins de recherches. Cette avancée soulèvera cependant un débat sur la protection de la vie privée. Comment pousser plus loin les limites de la recherche sur Internet sans brimer le respect d’autrui ?
Après plusieurs mois d’attente, le calendrier Google est maintenant disponible depuis hier soir (12 avril 2006).
Simple et convivial, le calendrier Google n’est pour l’instant disponible qu’en anglais. Il offre des fonctionnalités semblables à celle qui sont offertes sur Outlook.
Ainsi, il est entre autres possible de créer des calendriers supplémentaires, d’inviter des participants à une réunion ou encore de partager son ou ses calendriers avec la famille ou des collègues.
Certaines lacunes déplairont au « power user », ainsi il est actuellement impossible de synchroniser ce calendrier avec Outlook ou des unités mobiles du type Palm, PPC et BlackBerry.
Google Calendar deviendra un service incontournable auprès des PME, travailleurs autonomes et organisme communautaire. Ses fonctionnalités de partages, flux RSS et ICal, offre sans frais des possibilités qui n’étaient jusque-là disponibles qu’aux entreprises disposant d’une infrastructure réseaux.
Malgré quelques petits défauts de jeunesse, Google Calendar est un produit très stable et performant.
Michel Dumais se définit comme un observateur des nouvelles technologies, c’est probablement le meilleur qualificatif que je pourrais trouver pour définir ma passion envers les nouvelles technologies.
Sur ce blogue, je tiendrai une chronique de mes découvertes de sites et services Web ainsi que mon appréciation de certains gadgets de télécommunications.
Le Web est actuellement en mutation. L’hyperlien tel que nous le connaissons aujourd’hui permet de créer des liens entres différentes pages Web provenant de différents sites.
Avec l’arrivée du Web 2.0, la façon de concevoir et de percevoir le Web change radicalement. Le Web 2.0 lie des contenus provenant de différents sites Web sur un même site.
Ce phénomène crée une interopérabilité entre les sites Web. Je crée un site Web, cependant son contenu est dispersé sur le Web et réassemblé à mon adresse URL. Je lie un nouvel élément à mon site, mes abonnés sont automatiquement prévenus de cet ajout sur leur page personnelle.
Le Web2.0 crée un engouement semblable à celui de la bulle Internet en 2000, une multitude de sites Web2.0 voit le jour. Je tenterai donc dans ces chroniques de vous transmettre mes découvertes. Parfois sous forme de commentaires ou encore de critiques. Bien entendu, vos suggestions critiques et commentaires sont bienvenus.
